Le 29 novembre dernier se tenait la première séance conjointe entre le Conseil Communal et le Conseil de l’Action sociale (CPAS). Micheline MARION est conseillère CPAS et y représente PROXIMITÉ.
Le public rixensartois a boudé cette première. La loi des petits nombres aidant, PROXIMITÉ peut se targuer d’avoir constitué 75% du public avec trois membres présents. Un record !
On peut regretter que l’Atelier d’Architecture DDV (Dussart-Delsaut-Vermeulen) de Nivelles ait bâclé sa présentation du dossier et de l’état d’avancement des travaux d’extension de la maison de repos et du CPAS. Pourtant, DDV n’est pas un inconnu pour Rixensart, puisque le 17 décembre 2003, la commune l’avait chargé de la rénovation et l’extension de la Bibliothèque De Troyer.
Suite à la remarque formulée par l’opposition quant à la qualité de la présentation de DDV, la Présidente du CPAS Catherine De Troyer (PS) a rétorqué qu’elle préférait se fier au savoir-faire de DDV en tant que bureau d’architecture plutôt qu’à la qualité de leur présentation. On a aussi appris que la capacité en lits de la maison de repos passerait de 85 à 90, et que le chantier durera deux ans et demi. Dont acte.
Suite à l’interpellation de Michel WAUTOT (PROXIMITÉ) quant à l’évolution du budget du CPAS, sa présidente a dévoilé que 200.000 euros d’économies ont été réalisées sur le budget octroyé. Elle réserve la suite de sa réponse à un futur Conseil Communal.
L’échange d’informations concernant la problématique des crèches et des gardiennes à domicile à Rixensart fut ‘un vrai sujet conjoint’ Conseil Communal et CPAS. Ainsi a-t-on appris qu’une crèche CPAS est subventionnée et qu’elle facture à la journée, tandis qu’une crèche communale est non subventionnée et qu’elle facture selon un forfait. Que 85% des frais d’une crèche communale sont des frais en personnel. Un autre problème concerne les difficultés à trouver à Rixensart des gardiennes à domicile répondant aux critères (ONE, locaux adaptés, …). Ces règles et le calcul du nombre d’enfants en fonction de l’espace disponible sont trop contraignants pour assurer une rentabilité minimale (cf Patricia Lebon, NAP). Et d’entendre la Présidente du CPAS dire : ‘C’est un privilège de pouvoir être inscrit dans une maison de repos ou une crèche’. Catherine De Troyer (PS) pourrait appeler M. Marie Arena (PS) à la rescousse pour décréter un ‘système d’inscription’ …
Un point d’achoppement fut la discussion entre Arnold Rambout (MR) et le bourgmestre sur l’étalement du remboursement de la dette pour de gros investissements tels que la construction de bâtiments ou l’égouttage. Jean Vanderbecken estime que la tendance est à l’emprunt sur 50 années. Arnold Rambout qui plaide pour 30 années maximum a été soutenu par Olivier Cardon (MR, conseiller MR au CPAS). Les décibels ont brusquement rempli l’atrium, pour lesquels le bourgmestre a d’ailleurs présenté ses excuses. A suivre, car il s’agit du report de la dette sur d’autres générations … pour des constructions certes neuves aujourd’hui, mais qui pourraient être en mauvais état dans 30 ans.
Eric de SÉJOURNET