Mobilité et zone bleue (2)

zone bleue

 

Le même usager voiture-train-boulot-train-voiture m’a également adressé la question suivante : ‘N’y -a-t-il pas contradiction entre incitation à utiliser les transports en commun et création de zones bleues autour des gares avant construction de parkings ?’

Trois problèmes doivent être résolus.

L’augmentation des utilisateurs des transports en commun (ici le train) et le développement de l’entreprise GSK. Depuis des années, de nombreuses rues de Rosières et de Rixensart sont monopolisées par le personnel de GSK, au grand dommage de leurs habitants. Il y a grosso modo 2500 employés sur le site de Rixensart et la société dispose de plus ou moins 1200 places de parking. Le nouveau parking pourra accueillir environ 900 voitures supplémentaires. Il était grand temps de mettre des zones bleues, à défaut d’autres solutions, afin de rétablir une situation normale pour les riverains. En attendant, GSK loue aux Papeteries une grande surface de stationnement, avec navettes, au profit de son personnel. Mais il faut constater que cela ne diminue en rien le stationnement autour des gares et que les riverains sont envahis de voitures ventouses, y compris devant leur garage.

La construction de zones de parking. La construction de deux infrastructures de parkings est prévue, l’une à Genval, l’autre à Rixensart. Toutes deux seront réalisées par la SNCB.

L’aménagement des zones autour des gares en fonction du RER. L’aménagement des zones autour des gares nécessite toute une série de mesures qui doivent être intégrées aux décisions prises en amont, notamment les nouveaux parkings à étages qui ne verront cependant pas le jour dans l’immédiat. Dans ces mesures sont comprises des zones bleues.

Il est vrai qu’actuellement les zones bleues pourraient dissuader d’utiliser les transports en commun. Mais nous sommes dans une période transitoire, où même sans RER, la situation du stationnement à Rixensart devient chaque jour plus problématique. Aussi bien à travers ma fonction à la Commission Consultative communale de l’Aménagement du Territoire (CCAT), que par mon engagement chez Hommes et Patrimoine, je tente de sensibiliser la commune au problème du développement des facteurs de transports souvent en contradiction avec la réalité d’un aménagement urbain qui ne peut – être que très partiellement modifié. L’utilisation croissante des transports en commun ne sera une réussite que si un équilibre est atteint entre mobilité et urbanisme tant dans les communes que les villes desservies par le RER.

Michel WAUTOT