C’est le mot d’ordre lancé par PROXIMITÉ lors du Conseil communal de Rixensart du 23 janvier dernier. Michel WAUTOT (ProximitÉ et Vice-président de la CCATM – Commission Consultative de l’Aménagement du Territoire et de Mobilité) a invité les conseillers communaux à refuser à un promoteur le permis de régularisation relatif à une voirie, avenue Nouvelle à Rosières. En effet, au moment de rétrocéder la voirie à la commune, il s’avère que son tracé n’était pas conforme au permis délivré.
‘Il est anormal de réceptionner une voirie longtemps après la construction du bâtiment qu’elle dessert. Il est anormal que le projet à régulariser soit aussi différent que celui accepté par la commune à l’origine. Il est anormal de placer la commune devant un fait accompli au bénéfice du constructeur (…). Il n’y a pas de motivation objective au changement apporté. La suppression d’une de branches de l’Y ne permet plus une manœuvre adéquate aux véhicules lourds dont ceux des services de secours. Le stationnement prévu, sur la voirie, pour dix véhicules passe à une vingtaine …). Le nombre de parkings intérieurs (…) ne permet que 8 emplacements au lieu des 13 prévus (…). L’éclairage a été modifié. Le nombre d’avaloirs prévus a été diminué. Pour mémoire signalons que le bâtiment, lui aussi, (a) fait l’objet de contestation. Pour ces raisons, nous ne pouvons accepter cette régularisation’ (extraits de l’intervention de Michel Wautot).
Sceptique au début mais convaincu ensuite qu’il fallait cesser de recourir systématiquement aux permis de régularisation, le maïeur s’est demandé si le conseil ne devait pas marquer le coup. Les conseillers ont été invités ‘à voter en leur âme et conscience’. Une très large majorité du conseil vota contre la régularisation, les abstentionnistes venant principalement du groupe LB-MR.
A l’heure de l’adoption du nouveau Règlement Communal d’Urbanisme, du plan communal d’aménagement pour le site des anciennes Papeteries de Genval, de l’arrivée des travaux du RER – annoncés par le bourgmestre pour 2009 à Genval et pour 2010 à Rixensart, le Conseil a posé un geste fort.
Eric de SEJOURNET