Les trois conseillers communaux de PROXIMITÉ se sont abstenus le 18 juin dernier lors des votes concernant l’approbation du nouveau périmètre du Plan Communal d’Aménagement (PCA) des gares de Genval et de Rixensart. Ils estiment qu’il est trop restreint.
Rappelons que Michel WAUTOT (PROXIMITÉ et membre de la CCAT, par ailleurs) avait conseillé au Collège de poursuivre en la matière les objectifs suivants : favoriser l’accès au RER aux premiers utilisateurs – c’est-à-dire les Rixensartois eux-mêmes, préserver la qualité de vie des quartiers entourant les gares et permettre l’accès aux utilisateurs des autres communes.
Au conseil communal, il a demandé comment avaient été déterminés ces deux PCA, pourquoi et suivant quels critères. Et de poser la question de ce qu’il adviendra des axes de pénétration. Certaines rues, comme l’avenue Normande, vont devenir de véritables voies de transit. On ne préserve pas la qualité de vie de nos habitants. Si on garde ce périmètre, on court à la catastrophe. Pour lui, les deux périmètres sont de vrais camps retranchés autour des gares. Alors qu’adviendra-t-il des zones contiguës ?
Eric de SÉJOURNET
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Présente au Conseil communal, la presse écrite a relayé l’information. Vers l’Avenir décrit la taille des périmètres : ‘Pour le PCA de Genval, la délimitation (en gros) va du rond-point Londoz (parking Mestdagh) jusqu’au café du Marie-Vatch (rue du Cerf). Elle passe donc par la rue de Rixensart. De l’autre côté des voies de chemin de fer, il englobe l’avenue des Eaux Vives et va jusqu’à la rue de Rosières (à hauteur de l’entrée du lac). Ce PCA débute à la limite de celui des papeteries de Genval (…). Le PCA de Rixensart est en peu plus grand. Il va de la rue du Cyclone à la rue Collin, la rue Reine Astrid, l’avenue de Merode, l’avenue Marchal, l’avenue Aviateur Huens, le sentier des écoles et l’avenue Martin Luther King’.
Ce journal met en exergue que ‘des experts vont étudier la question : comment gérer la mobilité aux abords des gares de Rixensart et Genval dans le cadre de l’arrivée du RER ? (…) Il ne faut pas croire que l’on va régler la mobilité en faisant un PCA, a précisé Michel Wautot. Mais la mobilité des navetteurs doit être réglée. Il ne faut pas que ceux qui arrivent soient des cow-boys et créent des problèmes dans tous les quartiers’.
‘On ne peut pas faire un PCA pour toute la commune, a répondu le bourgmestre, Jean Vanderbecken (NAP) : Les grands axes ne vont pas être modifiés, pour les autres, nous serons vigilants’ (La DH). ‘L’auteur de projet sera obligé de tenir compte de la mobilité globale mais on ne va pas la régler avec le PCA d’une gare’ (Le Soir). ‘André Delmarcelle a répondu que le conseiller confondait mobilité et PCA. Pour modifier une voierie, il ne faut pas de PCA, mais pour en créer une nouvelle, oui !’ (La DH).
Quant à l’AC, elle ‘a constaté l’absence de (nouveau) schéma de structure alors qu’on en est à un quatrième PCA. C’est vrai qu’il y a urgence mais on travaille plic-ploc. L’échevine Martine Biemans (Ecolo) a répondu que le schéma de structure avait été relancé’ (Le Soir).
‘Jacqueline Herzet s’est interrogée sur les avantages et inconvénients du PCA. Réponse de Michel Wautot’ dans La Libre Belgique : ‘Cela permet à la commune de faire des travaux, pour la nouvelle gare. Des travaux qui peuvent mettre certains habitants en position favorable et d’autres en position défavorable’.
Pour rappel. ‘Seul Proximité-Autrement s’est abstenu lors des deux votes, concernant les gares de Rixensart et Genval’.