Lettre morte est restée également la proposition d’Etienne Dubuisson (PROXIMITÉ), datée de mai 2008, ‘de réunir les forces de tous les groupes politiques représentés au Conseil communal afin d’étudier et de rechercher des solutions aux nombreuses questions et problèmes qui sont régulièrement posés dans le domaine de la sécurité au sens large’.
Et pourtant, des voix s’élèvent à Rosières, Genval et Rixensart, entre autres à la rue de La Hulpe, l’avenue Gevaert et la rue de l’Institut car, malgré les limitations de vitesse, les chicanes et les plateaux, le piéton y reste en danger, même sur les trottoirs transformés occasionnellement en troisième bande de circulation.
A ce propos, qui d’entre nous connaît la réglementation sur la largeur que doit avoir un trottoir ? Le Code wallon de l’Aménagement du territoire, de l’urbanisme et du patrimoine (CWATUP) impose une largeur d’un mètre cinquante minimum. Alors que la ‘Charte européenne des droits‘ du piéton approuvée le 12 octobre 1988, dit : ‘Le piéton a notamment droit à ce que les vitesses autorisées soient limitées et les rues et les carrefours réaménagés de manière à protéger efficacement les piétons’.
Qui d’entre nous se rappelle de la distance latérale imposée entre un véhicule et un piéton ? L’art 40.7 du Code de la route dit : ‘Le conducteur doit laisser une distance latérale d’au moins un mètre entre son véhicule et le piéton lorsque ce dernier circule sur la chaussée dans les conditions prévues par le présent règlement. Si cette distance minimale ne peut être respectée, le conducteur ne peut circuler qu’à l’allure du pas et au besoin doit s’arrêter’.
Qui d’entre nous se rappelle le Code de la route qui, en son art. 22ter, prévoit que ‘sur les voies publiques munies de dispositifs surélevés, qui sont annoncés par les signaux A14 et F87, ou qui, aux carrefours sont seulement annoncés par un signal A14 ou qui sont situés dans une zone délimitée par les signaux F4a et F4b, (…) les conducteurs doivent approcher ces dispositifs en redoublant de prudence et à allure modérée, de manière à franchir ceux-ci à une vitesse n’excédant pas 30 km à l’heure’.
Il va sans dire que PROXIMITÉ continuera à insister sur ce dossier … jusqu’à ce que les autorités communales se mettent autour d’une table ronde en toute transparence, jusqu’à ce que les habitants aient pris, en toute responsabilité, leur propre environnement en main, jusqu’à ce que les voyous qui, à la tombée de la nuit ou au petit matin, remontent à plus de 70 km/h la rue de La Hulpe, l’avenue Gevaert ou la rue de l’Institut (toutes limitées de 30 à 50 km/h) soient sanctionnés. Notre appel est simple : + de savoir-vivre rural = + de sécurité.
Eric de SÉJOURNET