Dans la loterie qui préside aux destinées humaines, les uns bénéficieront de toute l’aide voulue, les autres non. Même dans les pays, comme le nôtre, où le niveau de vie est élevé, il y a des fragilités qui demeurent. Parmi celles-ci il y a l’enfance et la vieillesse. L’enfance, lorsque d’une façon ou d’une autre la vie l’agresse, est dépourvue des moyens de défense, qui ne s’acquièrent qu’avec le temps, La vieillesse, elle, est démunie face aux attaques. Sa faiblesse physique ou mentale lui ayant fait perdre ses immunités, elle devient dépendante d’autrui.
Il est donc bon, que se développent des structures d’accueil, de prise en charge et d’accompagnement qui permettent de remettre sur la route les plus faibles.
Nous avions remarqué, lors des Conseils communaux, que, souvent, l’ordre du jour comportait un ou plusieurs points concernant le secteur de l’aide à l’enfance. Tantôt c’était pour telle activité, tantôt pour une autre, tantôt pour du mobilier tantôt pour du matériel. Nous avions fini par nous demander si tout cela n’était pas quelque peu anarchique.
Le rôle du conseiller, comme dirait Monsieur de Lapalisse, est de conseiller. Comment bien le faire si l’on ne sait de quoi il retourne.
Nous avons posé une question à l’Echevin de la jeunesse : voulait-il bien nous expliquer les tenants et les aboutissants de D’clic qui chapeaute le service. Plutôt qu’une simple explication donnée lors du Conseil communal suivant, l’Echevin nous proposa une réunion avec D’clic. Et, fort intelligemment, il invita tous les Conseillers communaux. Le soir dit, les conseillers PROXIMITÉ se sont retrouvés à la villa Beau-Site, siège de D’clic. Nous y fûmes accueillis, très cordialement, par tout le staff. Le quart d’heure académique passé, nous constatâmes que nous devions être les seuls à ne pas connaître sur le bout des doigts le fonctionnement de la Commission communale de la jeunesse, aucun autre membre du Conseil communal ne nous ayant rejoints.
Monsieur Vendy, le directeur, nous présenta l’organigramme et les grandes lignes des quatre services, Claudia Barbieri, les écoles des devoirs et son suivi psychologique, Coralie Vankerkhoven, le service extra-scolaire et ses formations, Nathalie Marville, Contact J et ses informations-animations, Gwenaëlle de Gols, le logement d’urgence et l’aide apportée à leurs occupants. Enfin Madame Ciuro, chef de projet et Monsieur Verté, avec leur amabilité habituelle, nous précisèrent différents points dont celui des subsides et de la synergie avec le CPAS, notre conseillère CPAS, Madame Marion, nous ayant accompagnés.
Nous avons été sensibles à l’engagement et au travail réalisé par cette équipe. Elle fait un travail utile et nécessaire. Nous leur souhaitons les meilleurs résultats possibles.
PROXIMITÉ est convaincu de l’importance de l’aspect social dans la société. Mais il est tout aussi convaincu qu’un enjeu de cette ampleur, que ce soit au niveau communal, régional ou fédéral, sera d’autant plus efficace, s’il est géré avec rigueur.
Michel WAUTOT