Démocratie participative, un concept pour demain ?

ssc,rcu,bruxellisation,densitéLa presse s’est fait l’écho de ce qui s’est passé au Conseil communal le 25 juin dernier. Je ne reviendrai donc pas sur les tenants et aboutissants qui d’ailleurs ont été longuement repris dans nos carnets de PROXIMITÉ en ligne.

Mais je serai très clair car ce n’est malheureusement pas la première fois que la minorité se sent inutile face à une majorité qui publiquement ne porte aucun intérêt à ses propos. Je ne peux que regretter l’absence de dialogue sincère et l’attitude peu constructive, peu consensuelle de l’actuelle majorité NAP/ECOLO/UC-PS qui ont conduit, fait exceptionnel, toute l’opposition à quitter le Conseil communal. La très faible majorité (14 sièges sur 27) mise en place après les élections d’octobre 2006, représentait à tout le moins l’espoir d’un renouveau politique à Rixensart, loin des clivages idéologiques. Nous y avons cru !

Toutefois, force est de constater qu’il n’en est rien … C’est le constat que je fais en tant que président de mon groupe. Il m’attriste plus qu’il ne me met en colère.

En effet, en votant le Schéma de Structure Communal et le Règlement Communal d’Urbanisme la majorité a, sans aucune concertation, engagé l’avenir de toute notre commune. Agissant de la sorte, elle a, cette fois encore et publiquement démontré qu’elle ne désire pas tenir compte de l’avis de la minorité, qu’elle reste sourde aux propositions et amendements déposés de manière consciencieuse et constructive. Même si, à l’occasion de la mise sur pied de certaines commissions de réflexion, dans des domaines bien moins importants, la majorité invite tous les groupes du conseil communal à y participer, il y a lieu de se demander si ce n’est pas un paravent, un leurre ou une méthode efficace de diluer la responsabilité de gestionnaire devant l’électeur.

Ce manque de considération n’incite pas à la quiétude et ne peut avoir comme effet que d’éloigner les Rixensartois les uns des autres. Pourtant … nombreux sont nos concitoyens qui se lassent d’attendre la concrétisation des promesses faites, qui subissent de plus en plus la multiplication des chantiers de construction, qui se plaignent de ne pas recevoir de réponse à leurs courriers, etc. Tous ces éléments risquent à terme de leur faire perdre, encore plus, confiance dans la politique. Déjà, les élections fédérales du 13 juin ont montré le fossé entre le citoyen et le politique.

PROXIMITÉ, contre vents et marées, continuera à privilégier la politique de l’intérêt général et du bien commun aux dépends des prises de positions partisanes.

PROXIMITÉ a encore du pain sur la planche …

Etienne DUBUISSON