Tout citoyen âgé de 18 ans accomplis, domicilié dans la commune, dispose, aux conditions fixées au chapitre 6 du Règlement d’ordre intérieur du conseil communal, du droit d’interpeler les instances communales.
Pour la première fois lors de cette législature communale, des citoyens ont usé de ce droit pour dénoncer le 27 octobre dernier l’état déplorable des sanitaires de l’école maternelle de Maubroux.
Hier, au conseil communal, les riverains de l’avenue Joséphine Charlotte ont exprimé leur désolation de n’avoir depuis 2003 ( !) aucune nouvelle de la remise en état de leur voirie et du plan d’égouttage de leur avenue et ce, malgré deux pétitions remises aux autorités.
Autorité qui ce 24 novembre 2010 répond : « La commune n’a pas assez de budgets pour financer ce projet sur fonds propres et doit donc s’adresser à la Région Wallonne en présentant un plan triennal pour obtenir des subsides … »
Le bourgmestre Jean Vanderbecken a promis que l’avenue Joséphine Charlotte serait prioritaire mais n’a pas voulu donner de date à laquelle pourraient commencer les travaux sur cette voirie. Il a poursuivi en indiquant qu’il restait 14 km à égoutter à Rixensart, soit 10% des voiries.
In fine, la cerise sur le gâteau en matière de communication ! Au lieu d’informer les riverains proactivement (via www.rixensart.be ou un toutes-boîtes à l’attention des riverains de l’avenue J. Charlotte, …), les instances communales ont invité « les riverains à se rendre une fois par mois dans le bureau de l’échevin des Travaux pour venir s’informer de l’avancement du dossier ».
Certes, il faut encourager les contacts rapprochés avec les citoyens, mais pourquoi n’appliquent-ils pas la même méthode de communication que celle dont ils usent pendant la période préélectorale en S’ADRESSANT AUX CITOYENS ?
Eric de SÉJOURNET