Les Rixensartois attentifs auront remarqué ces dernières semaines que certains politiques s’éveillaient à la communication pré-électorale.
En effet et comme à chaque fois, juste avant les élections, les inaugurations se succèdent et de nouvelles plaques commémoratives s’ajoutent aux murs de nos bâtiments publics. Ainsi, une nouvelle aile de la maison de repos du CPAS a été inaugurée ce 1er juin, accueillant 85 nouveaux ‘lits’ … après cinq longues années de chantier. Quinze jours plus tard, c’est le nouveau commissariat de la zone de police La Mazerine qui a fait l’objet d’une inauguration … une année entière après sa première mise en service. Et le 22 juin, le ruban tricolore a été coupé à la nouvelle crèche du CPAS, alors que déjà de sérieux problèmes d’humidité nous y ont été signalés. In fine, le 28 juin, Rosières a assisté à la « réouverture » officielle de la crèche rue Rosier Bois, après un complexe jeu de chaises musicales concernant l’accueil de la petite enfance sur le territoire de la commune. Faut-il s’étonner de cette accélération ? Du tout, car PROXIMITÉ est ravi de cette accélération … avec à la clé une meilleure offre de services à la population. Encore faut-il que délais et budgets annoncés aient été respectés.
Quant aux lieux publics, marchés, églises ou autres, ils sont à nouveau plus fréquentés par nos « politiques » qui, par de généreuses et vigoureuses poignées de main accompagnées de larges sourires, se veulent sympathiques et plus attentifs. Faut-il s’en formaliser ? Du tout, car nous sommes ravis de cette volonté de communiquer. Encore faut-il que le retard accumulé en cette matière ne retombe comme un soufflé après le 14 octobre.
In fine, les Rixensartois restent dubitatifs après la dislocation des groupes LB-MR et AC, laissant libre cours aux transfuges vers la NAP. Qu’en pensent les actuels partenaires de la majorité ? Des regroupements et des ‘ententes’ impensables durant les six dernières années se scellent aujourd’hui entre adversaires qui, hier encore, ne parvenaient pas à se comprendre voire à se parler. Faut-il s’en inquiéter ? Oui, car ils visent le maintien de ceux qui s’accrochent au pouvoir. Qui plus est, ne barrent-ils pas la route aux jeunes de leur propre formation ?
Etienne DUBUISSON