En vue des élections communales, la journaliste Sophie Devillers a posé à PROXIMITÉ cinq questions afin «de faire le bilan du travail de la majorité réalisé durant les six dernières années et de dresser les perspectives pour la législature à venir». La Libre Belgique a publié son article le samedi 18 août dernier. Nos ‘Carnets de PROXIMITÉ’ reproduisent les cinq réponses préparées par notre groupe de réflexion FORUM2012.
1. Jusqu’à quel point le programme de la majorité, selon vous, a-t-il été réalisé ? Toutes les promesses ont-elles été tenues ?
Le niveau d’endettement de Rixensart était considérable, il a été stabilisé. Mais la commune n’est pas tirée d’affaire pour autant. Après des exercices positifs en 2006 et 2007, la NAP/PS/ECOLO présente un déficit de 1,6 million d’euros et a utilisé la moitié des réserves initiales. L’obligation d’augmenter les recettes par la perception d’un impôt plus élevé est inéluctable.
2. Pointez la réussite majeure du travail de la majorité durant la législature 2006-2012.
Des dossiers tels que le Centre culturel, la Maison des Jeunes, les Papeteries, le Val du Héron, la Grande Bruyère ou le Beau Site, avaient déjà été initiés et votés par la majorité précédente. L’actuelle en a écrit l’avant-dernier chapitre. La construction de nouvelles écoles est assez représentative de la lenteur communale. Le dossier de Rosières a pris la poussière pendant sept ans et refait enfin surface. La nouvelle école de Genval devait être terminée en ‘dur’ en 2003. Le sera-t-elle en 2016 ?
3. Pointez l’échec majeur du travail de la majorité durant la législature 2006 -2012.
Hormis la gestion désastreuse du CPAS et son coût par Rixensartois nettement plus élevé que la moyenne wallonne, la grande désillusion des habitants est le manque de transparence et de concertation : les plans de circulation, les nuisances interminables des travaux du RER, la mort lente du commerce de proximité, les scouts ‘sans abris’ … Sans oublier ces Rixensartois qui, en quête d’écoute, restent pantois devant l’absence de réponse à leur courrier adressé aux autorités communales.
4. En ce qui concerne Rixensart elle-même (indépendamment de la gestion politique), quelle est sa force principale ? Quelle est sa faiblesse principale ?
Sa situation géographique est à la fois sa force et sa faiblesse. A portée de rail de la capitale et des institutions européennes, proche de LLN et de Wavre, elle est créatrice d’emplois (GSK, Schweppes, tourisme). Sa position engendre toutefois de décade en décade une détérioration de la qualité de vie (urbanisation, mobilité, insécurité, incivisme, malpropreté, …)
5. Quel est selon vous le défi principal pour Rixensart lors de la prochaine législature ?
La priorité des priorités ? Et quelles sont les solutions préconisées par votre liste pour y répondre ? La plupart des habitants ont choisi Rixensart pour y vivre heureux. En sera-t-il de même pour leurs enfants ? Le conseil communal n’est-il pas sensé en débattre et proposer des solutions durables ? La population n’a de cesse d’être chloroformée par le ‘good news show’ et l’esprit festif qui règne dans la commune. Il est temps que lui soit proposée une vision réaliste à long terme. Comme en matière de l’aménagement du territoire … le fer de lance de PROXIMITÉ qui persiste et signe : «Préservons le caractère villageois et résidentiel de Rixensart, en diminuant les densités que la NAP, le PS et ECOLO avaient augmentées en 2011».
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Photo Archery target © 2005 Julo (Wikimedia Commons)