CPAS, réinstaurer la confiance

Dans son dépliant «ENSEMBLE» distribué le 24 septembre 2012, PROXIMITÉ faisait part de ses interrogations sur la gestion politique du CPAS de Rixensart et référait à l’article de LA LIBRE BELGIQUE «A Rixensart, NAP ratisse large», paru les samedi et dimanche 18 et 19 août 2012. Le 24 septembre 2012 était publié, également dans La Libre Belgique, un droit de réponse de la secrétaire du CPAS de Rixensart. Dans un souci d’équité et de transparence, le groupe PROXIMITÉ estime devoir relayer cette information, à titre complémentaire et sous réserve toutefois que les ‘propos tenus le sont sous l’entière responsabilité de leur auteur’.

« Madame VANDER LINDEN, Secrétaire du CPAS de Rixensart, entend apporter certaines précisions et rectifications quant au contenu de l’article « A Rixensart, NAP ratisse large » paru dans le journal La Libre Belgique du week-end des 18 et 19 août dernier.

S’il est vrai que la gestion du CPAS de Rixensart pose, depuis plusieurs années, certains problèmes, la responsabilité de ces dysfonctionnements ne peut être attribuée à Madame VANDER LINDEN en raison des problèmes qu’elle rencontre dans ses relations professionnelles avec la Présidente du CPAS, comme le suggère l’article précité.

En effet, en 2008 déjà, un audit mettait en lumière l’immixtion nuisible de certains responsables politiques dans la gestion quotidienne du CPAS.

Ce même audit ne préconisait pas formellement la désignation d’un Directeur des ressources humaines, mais soulignait la nécessité de mieux gérer les ressources humaines du CPAS de Rixensart.

Il fut alors décidé de désigner la belle-mère du fils du Bourgmestre en qualité de Directrice des ressources humaines, alors même que ce lien de parenté ne pouvait raisonnablement être ignoré par l’ensemble des responsables politiques locaux.

Outre ces problèmes de gestion, des problèmes relationnels sont également apparus entre Madame VANDER LINDEN et la Présidente du CPAS, cette dernière s’immisçant de manière récurrente dans l’exercice des fonctions de Madame VANDER LINDEN, laquelle est, en vertu de la législation, chef du personnel. Cette immixtion fût d’ailleurs constatée, à deux reprises, par un Inspecteur de la Région wallonne, en mai 2007 et mai 2008.

La secrétaire conteste solennellement s’être rendue coupable d’agression physique et verbale à l’égard de la Présidente du CPAS de Rixensart. Tout au contraire, elle estime avoir été victime d’un telle agression et a, en conséquence, porté plainte à l’encontre de la Présidente du CPAS des chefs de coups et blessures volontaires et de harcèlement.

Le Conseil de l’Action sociale, semblant prendre fait et cause pour sa Présidente, a alors ouvert une procédure disciplinaire à l’encontre de Madame VANDER LINDEN. Cependant, alors même qu’elle a été entendue par le Conseil de l’Action sociale le 30 mai dernier, force est de constater qu’aucune sanction disciplinaire ne lui a été infligée.

Par ailleurs, Madame VANDER LINDEN établit une séparation stricte et totale entre sa vie privée et sa vie professionnelle. Le mandat politique dont est titulaire son compagnon est totalement étranger au conflit professionnel qu’elle rencontre en sa qualité de Secrétaire du CPAS.

Elle ne s’est, en outre, jamais vu proposer de renoncer à son poste de Secrétaire du CPAS de Rixensart moyennant un dédommagement de 500.000 euros, comme l’expose l’article « A Rixensart, NAP ratisse large ». Tout au plus, le bourgmestre lui a-t-il fait savoir que pour préserver une majorité politique fragile, il conviendrait de se séparer d’elle, ajoutant que tout s’achète !

Madame VANDER LINDEN continue donc à exercer ses fonctions de Secrétaire du CPAS de Rixensart, mue par la volonté d’exercer celles-ci de manière efficiente et impartiale, et consciente de la nécessité de prémunir la gestion du CPAS contre toute immixtion de nature politique».