En 2001, la commune de Rixensart adhéra à la Charte communale de l’Intégration de la Personne handicapée (1). En 2007, elle réitéra son engagement. Et le 27 mars dernier, le Collège a présenté une nouvelle adhésion, «attendu l’impact positif que cette charte peut avoir sur l’intégration de la personne handicapée (2)».
Peu loquace, Patricia Lebon (NAPMR), Echevine des Affaires sociales, n’a pas jugé bon d’en exposer les antécédents ni d’expliquer les intentions de la majorité.
Vu ce déficit de communication, Eric de SÉJOURNET (PROXIMITÉ) a donc interpellé le Collège : «Au même titre que 183 autres communes de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Rixensart a marqué à deux reprises son engagement en faveur des personnes handicapées. Depuis 12 ans donc, notre commune s’engage dans ce processus d’intégration de la personne handicapée. PROXIMITÉ s’en réjouit, mais s’étonne de ne pas entendre l’Echevine des Affaires sociales exposer les 15 principes de ladite charte, ni de présenter les lignes de force que la commune compte développer en la matière. Pour notre part, faire de la figuration sur la liste des communes signataires ne suffit pas ! PROXIMITÉ rappelle qu’aujourd’hui la commune réitérera pour la troisième fois son engagement ‘à prendre les dispositions nécessaires pour concrétiser les prescriptions énoncées dans la charte, le cas échéant selon des priorités aménagées en fonction des réalités de terrain’. D’où notre question : ‘A l’instar de 54 autres communes lauréates de la Fédération Wallonie-Bruxelles, quels efforts la commune de Rixensart compte-t-elle consentir afin d’obtenir le label national ‘Handycity’ (3), objectif qui coule de source puisqu’il est inscrit dans la charte ?»
«La commune de Rixensart n’a pas cette ambition», répondit Patricia Lebon (NAPMR) à l’assemblée, et elle évoqua brièvement la bonne volonté de la commune à venir en aide aux personnes handicapées, comme au Val des Coccinelles ou via le service social de la commune.
Certes, tout effort est apprécié, mais PROXIMITÉ estime que la commune ne peut se contenter des acquis. L‘expérience accumulée depuis les 12 dernières années ne doit-elle pas mener la commune à l’excellence … et à l’obtention du label ‘Handycity’ ?
Aussi, PROXIMITÉ invite-t-il les autorités communales à ‘mettre en place les mécanismes de consultation nécessaires pour que les personnes handicapées, leur représentant légal et les associations de personnes handicapées soient consultés et entendus chaque fois qu’un aspect de la politique communale peut, de près ou de loin les concerner’ (4). Concrètement, créer un Comité communal des Personnes à Mobilité réduite, des Seniors et des Personnes handicapées, afin que chacun s’y sente écouté et respecté (5).
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(1) Charte communale de l’Intégration de la Personne Handicapée
(2) Commune de Rixensart – Ordre du jour du conseil communal, Social, point VI.1, 27 mars 2013
(3) Handycity® est un label national qui vise à encourager les communes qui travaillent pour l’intégration des personnes handicapées dans les facettes de la vie communale. Chaque initiative, petite ou grande, peut contribuer à l’amélioration de la qualité de vie des personnes handicapées, de vie de tout un chacun. Chaque commune candidate à Handycity®, selon ses réalités de terrain, ne s’engage qu’à incorporer, avec un soin particulier, une dimension «personnes handicapées» dans les différents projets concernant l’ensemble de la population. Handycity® est en quelque sorte une reconnaissance des personnes handicapées pour les efforts fournis au quotidien par les communes.
(4) Charte communale de l’Intégration de la Personne Handicapée, article 4
(5) Le 7 juin 2013, l’Echevin de la Personne à mobilité réduite publie dans le Rixensart Info un article à valeur informative ajoutée que nous vous invitons à lire sur le site Internet de la commune : www.rixensart.be