A Rixensart, adoptons le 30 à l’heure

30 km h | photo association Rue de l'avenir

Durant le confinement, nous nous sommes tous rendu compte, qu’avec la restriction des déplacements motorisés, la vie reprenait ses droits dans nos rues, la qualité en plus : moins de bruit, moins de pollution, plus de sécurité. 

Nos campagnes et quartiers se sont animés de piétons, de cyclistes, heureux de se saluer, de faire connaissance et d’exprimer leur solidarité face à la pandémie. Même nos ados ont apprécié les balades familiales. Les ventes de vélos en tout genre explosent ! Quant au taux d’accidents et surtout ceux avec une issue fatale, il est en chute libre.

Durant cette période, Rixensart a retrouvé un monde d’antan, celui du début du vingtième siècle, quand l’automobile, pétaradant, fit son apparition dans nos rues. La vitesse maximale autorisée alors ne pouvait dépasser celle d’un cheval, soit environ 15 km/h.

Au fil du temps, les autorités ont dû adopter de nouvelles règles et s’adapter à ces machines qui, avec l’amélioration des pneumatiques, ont vu leur vitesse s’accroître. A l’époque, on parlait du 30 km/h en rase campagne. Folie pour certains, progrès pour d’autres ! Depuis, les vitesses autorisées n’ont cessé de croître sans tenir compte de l’étroitesse historique de nos voiries secondaires.

Aujourd’hui, nous voulons faire marche arrière et redonner à nos quartiers la convivialité que les riverains méritent d’obtenir. Nous nous appuyons sur la Conférence ministérielle mondiale sur la sécurité routière qui s’est tenue les 19 et 20 février 2020 à Stockholm. Elle recommande vivement l’extension des zones 30 là où se côtoient les véhicules et usagers faibles, soit dans toutes les zones habitées !

Et, dans son communiqué de presse du 21 mai 2020, le Service Public Fédéral Mobilité invite à « une remise en question » de la mobilité. Il prône les déplacements pédestres ou le vélo, du moins pour les élèves.

Aussi, PROXIMITE propose-t-il que notre commune adopte la limitation de vitesse à 30 km/h sur tout son réseau secondaire ou résidentiel (1). Ainsi, nous pérenniserons ce que nous venons de gagner.

Donnons un avenir serein à nos enfants, un meilleur cadre de vie à notre commune.  Adoptons le 30 km/h !

Claude ROMAL, Etienne DUBUISSON, Eric de SÉJOURNET


(1) à l’exception donc de certaines voiries, de grands axes ainsi que les zones déjà réglementées à 20 km/h
(2) Illustration | Association Rue de l’avenir

Inutile, dévastateur, couteux (III)

Alors que les médias (1)(2) s’intéressent aux tenants et aboutissants des 2.000.000 d’euros que les autorités communales sont prêtes à dépenser, pour déplacer l’actuelle sortie de l’E411 vers l’arrière de l’église Saint-André de Rosières, créer un nouveau rond-point et des emplacements de parking, PROXIMITÉ persiste et signe …

Une troisième série de questions de conseiller a été introduite par Etienne Dubuisson auprès du Collège des Bourgmestre et Echevins : cliquez ici.


(1) GUSBIN Florence, La nouvelle bretelle d’autoroute fait débat à Rosières, in TV COM du 19 juin 2020
(2) VANBELLINGEN Gérald,  L’Avenir, Rosières : la bretelle d’autoroute de l’E411 refait parler d’elle, in L’Avenir du 19 juin 2020
(3) BAILLET Sébastien, Nouvelle bretelle de l’E411 à Rixensart : « un projet dévastateur », in La Meuse du 20 juin 2020

Inutile, dévastateur et coûteux (II)

Sécurisation des abords de l’École de Rosières, création d’un parking et d’un rond-point, et construction d’une nouvelle sortie d’autoroute passant derrière l’Église Saint-André

Question écrite d’Etienne DUBUISSON, conseiller communal PROXIMITÉ

Selon la Constitution belge,« les intérêts exclusivement communaux sont réglés par le conseil communal » (1). Par ailleurs, le Code de la démocratie locale et de la décentralisation prévoit également que « le conseil règle tout ce qui est d’intérêt communal » (2) et précise encore que le Collège communal est chargé de « l’exécution des résolutions du conseil communal » (3).

Dans le dossier de sécurisation des abords de l’Ecole de Rosières, PROXIMITÉ a la nette impression que ce principe n’est pas respecté par le Collège.

*

Sur 5 années, à l’initiative du Collège, ce dossier important et d’intérêt communal, n’a été mis que trois fois à l’agenda du Conseil communal (4).

Par ailleurs, à la recherche d’information et à l’initiative d’un mandataire, le Collège a été interpellé à deux reprises sous la forme de questions orales en séance publique du Conseil communal.

Les zones d’ombre sont nombreuses et font l’objet du questionnement ci-après. Mais avant cela, je tiens à faire le point sur le dossier et sur son évolution dans le temps.

Conseil communal du 22 octobre 2014

A cette date, le Conseil communal a « adopté le cahier des charges (5) destiné à la mission d’étude relative à la sécurisation des abords de l’école de Rosières » (6) pour lequel « le montant estimé total du marché s’élève approximativement à 50.000 € TVAC ».

Dès cet instant, le Collège (mandataire) a été mandaté d’une mission d’exécution dont l’objet est clairement défini : « une mission d’étude relative à la sécurisation des abords de l’école communale de Rosières » (7).
Ce cahier des charges, imposait très explicitement l’étude de plusieurs avant-projets reprenant chacun une piste différente de sécurisation des abords (tunnel, passerelle, autre, etc .. .) » (8). De manière plus précise encore, il impose à l’adjudicataire « la présentation de dossiers d’orientation, de programmes, d’esquisses et première estimation pour au moins trois possibilités de sécurisation des abords » (9).

C’est donc tout naturellement que le Conseil (mandant) s’attendait à recevoir, par l’intermédiaire du Collège, un rapport du soumissionnaire dans la forme prévue par les clauses administratives du cahier des charges.

Le 24 décembre 2014, le Bourgmestre, au nom du Collège et conformément aux directives du Conseil, adresse un courrier à la société AGUA la désignant « comme adjudicataire du marché relatif à la mission d’étude destinée à la sécurisation des abords de l’école de Rosières aux conditions fixées dans le cahier spécial des charges ».
Il s’agit donc bien d’une mission d’étude dont les limites sont précises et clairement déterminées par le Conseil communal.

Le 12 janvier 2016, après un peu plus d’un an, alors que le Conseil communal n’a jamais été mis au courant de l’évolution du dossier, le rapport du groupe de travail Mobilité mentionne – en six lignes – que la commune (10) a reçu une contreproposition du PCDN avec quatre alternatives.
Sans aucune information ni suite de la part du Collège, le Conseiller communal Ph. Lauwers prend l’initiative. Il interpelle le Collège en séance publique du conseil communal du 27 janvier 2016 et demande d’informer le Conseil du projet AGUA et des contrepropositions du PCDN et enfin, de connaitre les suites que le Collège compte leur donner.

En réponse à cette interpellation, le Bourgmestre a « commenté les différentes options envisagées tant par l’auteur du projet AGUA que par le PCDN » (11).
Malgré cette interpellation, le Collège n’a apparemment pas jugé nécessaire de remettre ce dossier à l’agenda du Conseil avant le 28 mars 2018.

Conseil communal du 28 mars 2018

Entre octobre 2014 et le 28 mars 2018, n’ayant reçu aucun rapport concret du Collège chargé de l’exécution de la mission, le Conseil communal avait toutes les raisons de croire que l’étude n’avait pas abouti.

Et pourtant, après trois ans et demi, le dossier est remis à l’agenda du Conseil communal qui apprend que, sans obtenir l’approbation du Conseil communal alors qu’il en avait l’obligation (12), le Collège a payé les honoraires correspondant aux états d’avancement numéro un et deux des avant-projets prévus dans le cadre de la mission d’étude (13).

Après trois ans et demi, le 20 mars 2018, huit jours avant même d’informer et de présenter le projet au Conseil communal, le Collège a invité « les parents de l‘école de Rosières et les riverains aux abords de l‘école » (14) à une réunion publique (15) afin de leur présenter le projet de sécurisation du bas de la rue de La Hulpe, … pour leur « bonne information ».

    • Cette réunion d’information du public a été organisée par le Collège sans avertir le Conseil communal.
    • Durant cette réunion, le public a été informé par le Collège d’un dossier important d’intérêt communal qui n’avait pas encore été présenté au Conseil communal
    • Durant cette réunion, le public a été informé par le Collège d’un dossier d’intérêt communal qui n’avait pas l’approbation du Conseil.

Cette manière de procéder du Collège des Bourgmestre et échevins, au mépris du rôle du Conseil communal et, dès lors, du fonctionnement démocratique de notre commune, fait preuve – une fois encore – d’un manque flagrant de déontologie mais également, de politesse et de respect vis-à-vis des mandataires communaux du Conseil, laissés dans l’ignorance.

Durant ce Conseil communal du 28 mars 2018

1. Un seul avant-projet est présenté au vote du Conseil communal alors que le cahier des charges, voté en octobre 2014, mentionnait à deux reprises, l’obligation de lui remettre « au moins trois possibilités de sécurisation des abords » (16) reprenant chacun une piste différente.
2. Aucun avis de la CCATM n’est transmis au Conseil alors que le cahier des charges prévoit un dossier constitué par le Maître de l’ouvrage à l’attention de cette commission (17).
3. L’unique avant-projet remis au Conseil résultant de la « mission d’étude de la sécurisation de l’école » commandée par le Conseil a été rebaptisé « avant-projet définitif » (18)
4. Cet unique avant-projet « définitif » a déjà été concerté et coordonné avec le SPW sans que le Conseil communal n’ait été mis formellement mis au courant. Il consiste en :

a. La réalisation d’un giratoire
b. Le réaménagement du bas de la rue de La Hulpe
c. La réalisation d’un parking « kiss & drive »
d. La réalisation d’une jonction piétonne entre ledit parking et l’école
e. La réalisation d’un parking pour les enseignants
f. Le déplacement de l’actuelle bretelle de sortie de l’E411
g. Le réaménagement du carrefour de la rue du Bois du Bosquet

5. Le 22 octobre 2014, le Conseil communal a« adopté le cahier spécial des charges destiné à la mission d’étude relative à la sécurisation des abords de l’école de Rosières». Il a en même temps, accepté que (19):

a. « … soit passé un marché de services pour une mission d’étude relative à la sécurisation des abords de l’école de Rosières».
b. «le montant estimé total du marché dont il est question, s’élève approximativement à 50.000 TVAC ».

Le 28 mars 2018, trois ans et demi plus tard, sans avoir tenu le Conseil au courant de l’évolution du dossier, le Collège présente non pas plusieurs avant-projets de la mission d’étude mais un avant-projet définitif d’un montant total estimé de 1.913.487 € et dont 820.943 € TVAC (20) estimés à charge de la commune.

6. Par la convention présentée le même jour au vote du Conseil communal, la mission d’étude, votée le 22 octobre 2014, « destinée à sécuriser les abords de l’école de Rosières » devient: « réalisation d’aménagements destinés à l’amélioration de la sécurité et de la mobilité dans le bas de la rue de La Hulpe à Rosières et à proximité de la E411 » (21). L’école à l’origine de l’étude n’est plus mentionnée dans la dénomination de la convention ni d’ailleurs dans le PV de ce Conseil communal !

C’est dans ces conditions, qu’il a donc été demandé aux conseillers communaux d’approuver:

  1. L’avant-projet définitif c’est-à-dire; les aménagements de sécurisation des abords de l’école communale, la création d’un giratoire et le déplacement de la bretelle d’autoroute (22)
  2. La convention relative à la réalisation de ces aménagements qui définit les modalités de réalisation de ces aménagements et notamment les responsabilités et les engagements de la commune.
  3. L’avenant n°1 par lequel la SOFICO devient co-adjudicateur et est désignée pour représenter la commune.

Ce faisant, PROXIMITÉ ne peut que constater :

  1. Que le Conseil communal n’a pas été tenu au courant par le Collège de l’évolution du dossier d’étude voté en Conseil, ni de l’éventuelle impossibilité de répondre à l’obligation prévue au cahier des charges de remettre au moins trois possibilités de sécurisation des abords.
  2. Que le cahier des charges n’a pas été respecté.
  3. Que, devenant un avant-projet définitif coordonné avec la Région à l’insu du Conseil communal, la maîtrise de ce projet n’appartient plus au Conseil communal.
  4. Que le fond de ce dossier coordonné avec la Région n’est plus négociable.
  5. Que le Collège a outrepassé les limites du mandat d’exécution déterminées par le Conseil communal du 22 octobre 2014.

Le groupe PROXIMITÉ n’a approuvé ni l’avant-projet des aménagements, ni la convention, ni l’avenant n°1 au marché n° 2014/36 en justifiant chaque fois sa position de la manière suivante :
« N’ayant pas la certitude que le cahier des charges voté en Conseil communal le 22 octobre 2014 a été parfaitement respecté, PROXIMITÉ ne peut voter favorablement ce point».

Le groupe ECOLO a également voté contre.

Conseil communal du 23 octobre 2019

A cette date, soit un an et demi plus tard, le Collège présente le dossier (pour la troisième fois) au Conseil communal pour approbation de l’avenant n°2 qui, « vu l’ampleur de la mission d’étude du bureau d’études AGUA », modifie les délais pour lesquels, ce Bureau s’était engagé en 2014.

Le groupe PROXIMITÉ s’est opposé à l’avenant n°2 et a justifié son vote de la manière suivante :
« Le groupe PROXIMITÉ considère que le projet de déplacement de la bretelle de sortie de l’autoroute venant de Bruxelles, inclus dans ce projet de sécurisation des accès à! ‘école est INUTILE, DÉVASTATEUR et COUTEUX. Il demande qu’avant toute nouvelle avancée dans ce dossier il soit tenu une réunion de concertation avec toutes les parties concernées ».

Le groupe Ecolo fait observer que « le projet Agua répond insuffisamment aux problèmes de sécurité des enfants qui ne sont pas conduits en voiture à l’école » et s’abstient en justifiant son vote de la manière suivante :
« Notre groupe Ecolo s’abstient au vote de l’aménagement et la sécurisation du bas de la rue de la Hulpe en raison de nos réserves quant aux conséquences de l’aménagement du parking destiné à desservir principalement l’école communale qui prévoit une emprise d’une cinquantaine d’ares sur une zone humide, classée par la Région Wallonne pour l’intérêt remarquable de sa biodiversité ».

En outre, ECOLO a regretté que l’évaluation faite par AGUA, concernant l’alternative qu’il avait proposée (réduction de moitié de l’emprise sur la zone verte) soit particulièrement sommaire et même erronée sur plusieurs points. Cette alternative aurait eu pour effet un moindre impact sur l’environnement tout en garantissant la sécurité des usagers.

*

Notons encore que depuis près de deux ans (23), ce dossier comprend également, « un accord de principe sur/ ‘étude du réaménagement de la place de l‘Église de Rosières » pour lequel aucune information n’a été donnée jusqu’à présent aux Rosiérois alors qu’il s’agit d’une importante transformation du centre villageois (24). Par contre, une séance d’information a bien été organisée pour les parents de l’école dont bon nombre ne sont pas Rosiérois et que le projet dépasse largement la volonté de sécuriser les abords de l’école.

Par souci de transparence, si souvent proclamé, il nous semble indispensable d’organiser une réunion d’information.

*

N’ayant à ce jour, reçu aucune réponse à ma question écrite du 4 avril 2018 et en vue d’éclaircir ce qui, pour nous, reste des zones d’ombre, je souhaite poser les questions suivantes :

  1. Le 22 octobre 2014, le Conseil communal a voté une mission d’étude relative à la sécurisation des abords de l’école de Rosières.

a. Pourquoi le Conseil n’a-t-il jamais reçu les trois résultats de l’étude de sécurisation de l’école de Rosières conformément au cahier des charges voté en Conseil ?

b. Le Collège a-t-il, entre le 22 octobre 2014 et le 28 mars 2018, tenu le Conseil communal au courant de l’évolution de la mission d’étude pour laquelle il avait été mandaté ?

i. Si oui : quand et comment ?

ii. Si non : pourquoi ?

2. La sprl AGUA, désignée par le Collège comme adjudicataire, a sollicité l’avis de la DGO 1 (25).

a. Le Collège était-il au courant de cette démarche importante avant qu’elle ne soit entreprise?

b. Qui est à l’origine de cette initiative?

c. Cette démarche a-t-elle été entreprise en parfaite coordination avec le Collège?

d. Quand cette démarche a-t-elle été sollicitée ?

e. Pour quelle raison cette démarche a-t-elle été entreprise ?

f. Comment peut-on justifier cette initiative dans le cadre de la mission d’étude confiée à la sprl AGUA?

3. Le 21 octobre et le 18 novembre 2015 le Collège a payé à l’adjudicataire, les honoraires correspondant aux états d’avancement numéros un et deux de la mission d’étude.

a. Ces paiements ont-ils été exécutés conformément aux directives du cahier des charges ?

b. Ces paiements ont-ils été exécutés avec l’approbation du Conseil communal comme prévu au cahier des charges et si non, pourquoi ? (26)

c. Quand cette approbation a-t-elle été donnée ?

d. Quels sont les montants payés actuellement par la commune à la sprl AGUA?

4. La CCATM a-t-elle été concernée par ce dossier à un moment donné ?

a. Si oui

i. Quand a-t-elle été concernée ?

ii. Quel avis a-t-elle remis au Collège ?

iii. Cet avis a-t-il été transmis au Conseil communal ?

1) Si oui :

a) Quand?
b) Pourquoi son avis n’est-il mentionné dans aucun dossier?

2) Si non : pourquoi ?

iv. Je souhaite obtenir une copie des PV de la séance de la CCATM.

b. Si non pourquoi ?

5. Avant le Conseil communal du 28 mars 2018, « la commune a pu faire part de ses observations liées aux aménagements tels que dessinés par l’auteur de projet » (27)

a. La commune est-ce le Collège uniquement ou le Conseil?

b. S’il s’agit du Conseil

i. Quand et à quelle occasion a-t-il été concerté?

ii. Dans quel PV ces observations sont-elles consignées?

6. Le 28 mars 2018, le Conseil communal est appelé à voter l’aménagement et la sécurisation du bas de la rue de La Hulpe déjà coordonné avec le SPW.

a. Comment peut-on expliquer :

i. Que le dossier présenté et voté au Conseil le 22 octobre 2014 comme étant une « Mission d’étude relative à la sécurisation des abords de l’école de Rosières » est déjà coordonné avec le SPW sans que le Conseil soit tenu au courant de l’évolution de l’étude qu’il a commandée en 2014 ?

ii. Comment expliquer que l’étude se transforme subitement le 28 mars 2018 sans que le Conseil n’en soit averti, en un avant-projet définitif intitulé « Aménagement et sécurisation du bas de la rue de La Hulpe approbation de l’avant-projet définitif»?

b. Pourquoi d’autres possibilités de sécurisation n’ont-elles pas fait l’objet d’une concertation ou d’une étude coordonnée avec les membres du Conseil (par exemple en groupe de travail) ?

c. Comment pouvez-vous justifier que le Collège communal a correctement exécuté les résolutions du Conseil votées en 2014 sachant que la mission d’étude commandée en 2014 par le Conseil était estimée à 50 000€ et que l’avant-projet définitif présenté au Conseil du 28 mars 2018 s’élève à 820 943€ TVAC selon les annexes 2 et 4 de la convention jointe au PV du conseil?

7. L’avenant N°1 (rond-point) a pour but de« fluidifier et de sécuriser la circulation au départ de la sortie d’autoroute » (28).

a. Le fait de fluidifier le trafic ne risque -t-il pas de permettre l’augmentation de la vitesse des usagers ?

b. En quoi ces travaux amélioreront-ils la sécurité?

c. Quelles sont les raisons qui ont amené le SPW à vouloir déplacer les bretelles de l’autoroute ?

8. A-t-on fait une étude précise concernant l’importance du flux de véhicules selon les heures de passage dans la rue de La Hulpe et à la sortie de l’autoroute en provenance de Bruxelles ?

a. Si oui

i. Qui a réalisé cette étude et comment?

ii. Quels sont les résultats et les conclusions de cette étude?

b. Si non, pourquoi?

9. Envisagez-vous d’organiser prochainement une réunion d’information avec les Rosiérois ? Dans quels délais ?

 

→ PROXIMITÉ | Question écrite du 29 janvier 2020 d’Etienne DUBUISSON (conseiller communal) : Sécurisation des abords de l’École de Rosières, création d’un parking et d’un rond-point, et construction d’une nouvelle sortie d’autoroute passant derrière l’Église Saint-André.


(1) Constitution belge – article 41 (2)
(2)
CDLD article L 1122-30
(3)
CDLD article Ll 123-23
(4)
Ph. Lauwers : 12 janvier 16 et 24 avril 19 (5)
(5)
Cahier des charges 2014/36T
(6)
PV du Conseil communal du 22 octobre 2014 – Décision prise à l’unanimité – Art 1°
(7)
Cahier des charges – Partie 1- Clauses administratives – Objet du marché
(8) Cahier des charges – Partie 1- Clauses administratives – Objet du marché
(9)
Cahier des charges – Partie U – Art 2. § 1.1
(10)
Comprendre le Collège
(11) A ce stade, il n’est pas fait mention d’un déplacement de la bretelle d’autoroute
(12) Cahier des charges -Art 146 : Phase d’exécution: les honoraires sont facturables après « dépôt du dossier dûment accompagné d’un devis estimatif détaillé et des dossiers nécessaires pour la CCATM »
(13) Collège des 21 octobre et 18 novembre 2015 : « Vu l’état d’avancement … relatif au dépôt de l’avant-projet détaillé et estimatif .. le montant peut être mis en paiement».
(14) Ni les représentants de la paroisse Saint-André, ni ceux de la Ferme de l’Église, ni les représentants des mouvements de jeunesse, tous susceptibles d’être expropriés dans le cadre de ce projet ne sont invités à cette réunion
(15) Réunion du 26 mars 2018
(16) Cahier des charges – Partie li – Art 2. § 1.1
(17) Cahier des charges – Partie II-Art.2§1.3. – Mission de l’adjudicataire
(18)
Conseil communal du 28 mars 2018 -point VI.1
(19) Extrait du PV du Conseil communal du 22 octobre 2014 (20)
(20) Convention – Annexe AGUA page 1 et 2
(21)
Libellé de la convention présentée au Conseil communal
(22)
Convention -Annexe AGUA page 1 et 2 : Budget « estimatif» total établi en janvier 2018 : 1.913.487,95€
(23) m
ars 2018
(24) cfr Déclaration de politique communale 2018
(25) Conseil communal du 28 mars 2018
(26) Article 146 du cahier des charges – Modalité d’exécution
(27) cfr PV du Conseil communal du 28 mars 2018 : « Considérant que les parties intéressées (commune, .. .) ont pu faire leurs observations liées aux aménagements tels que dessinés par { ‘auteur de projets »
(28) Avenant N°1 – page 1
(29) Photo | Rosières – Vallée de la Lasne 2009 © Eric de Séjournet

Inutile, dévastateur et coûteux (I)

Nouvelle sortie E411 et rond-point rue de La Hulpe

Une nouvelle étape a été franchie par le Conseil communal de Rixensart (1) dans le dossier controversé de l’aménagement et sécurisation du bas de la rue de La Hulpe à Rosières. Le vote « d’un amendement au marché d’auteur de projet pour l’étude de réalisation de ces travaux », a été l’occasion pour PROXIMITÉ de rappeler sa position : « Le projet de déplacement de la bretelle de sortie 4 de l’autoroute venant de Bruxelles, – inclus dans le projet de sécurisation des accès à l’École communale de Rosières, est inutile, dévastateur et coûteux ».

Inutile, parce que la sortie actuelle de l’E411 venant de Bruxelles n’est pas accidentogène. C’est l’autre sortie qui est problématique avec ses barrières de protection régulièrement défoncées ! Quant à la sécurisation des piétons devant l’église Saint-André, la Direction des Autoroutes ou notre commune ne s’en sont jamais souciées, contrairement aux sorties de l’autoroute à Malaise, Bierges ou à Wavre, munies d’un feu rouge ou clignotant. Et pourquoi pas à Rosières ?

Dévastateur, car le centre historique de Rosières a déjà été fortement touché par la traversée de l’autoroute. Le coeur de notre village, avec ses fermes, son café, son maréchal-ferrant, ses maisons ouvrières, a disparu sous les bulldozers. A l’époque, il fallait que la sortie de l’autoroute venant de Bruxelles soit distante de l’église, car celle-ci, construite il y a 200 ans sur un remblai, ne résisterait pas aux vibrations et mouvements de sols créés par le charroi. Coincée entre l’autoroute et l’église, la nouvelle sortie prévue de l’autoroute s’approprierait 70% des jardins de la salle paroissiale (Ferme de l’Eglise) et 90% des terrains d’accès et de jeux, utilisés le week-end par 200 lutins et guides de Rosières. C’est également un lieu de fêtes, de rencontres et de vie culturelle, qui serait défiguré à jamais. Inacceptable !

Coûteux, puisque les travaux ont été budgétisés à 1.900.000 euros, dont près de la moitié à charge de la Commune … en fait, du contribuable faut-il le rappeler. Pourtant, nos nouveaux gouvernants wallons veulent faire des économies, limiter la construction de nouvelles routes et autoroutes, réduire les nuisances automobiles dans les centres urbains, etc. Alors, pourquoi maintenir un méga-projet à l’entrée de Rosières,  – nouvelle sortie de l’E411 et rond-point, sous prétexte d’y fluidifier le trafic de transit ? Seul le projet de sécurisation des abords de l’école communale de Rosières est prioritaire.

Aussi, le groupe PROXIMITÉ demande-t-il qu’une réunion de concertation soit tenue avec toutes les parties concernées, prenant en compte la sauvegarde de l’église Saint-André, la survie de la salle paroissiale et la sécurité de nos enfants scouts, guides, lutins.

Le Collège n’a pas réagi à cette intervention.

Michel COENRAETS, Etienne DUBUISSON, Thierry BENNERT et Claude ROMAL


(1) Conseil communal du 23 octobre 2019

La frénésie immobilière s’empare de Rixensart

Sentier Belle-Dame 6.2019 © Eric de Séjournet (1)

Cela va pousser de partout et aucun quartier ne sera épargné, comme ceux du Poirier Dieu, rue du Tilleul, rue du Monastère, site de la Cure de Rosières, avenue Englebert, … Le dernier projet en date connu est celui du Sentier Belle-Dame, sentier qui relie l’avenue Fabiola à la rue de Froidmont. Le Collège le présentera le 26 juin 2019 au Conseil communal.  

Ce projet consiste à y modifier et créer des voiries communales avec modification partielle du sentier Belle-Dame … afin d’y construire 4 habitations unifamiliales avec abattage d’arbres.

Quelles sont les raisons que le Collège pourrait invoquer pour que le Conseil communal puisse raisonnablement accepter tel projet ?  Qui plus est, il est en contradiction avec les objectifs de la Déclaration de Politique communale 2018-2024 (1) notamment en matière de mobilité douce, d’urbanisation et de préservation des espaces naturels.

La nouvelle majorité NAP-MR/SOLIDARIX n’écrivit pas il y a quelques mois à peine : Rixensart s’épanouit dans un écrin de verdure que nous entendons préserver : plans de gestion à long terme, gestion différenciée, végétalisation et couloirs écologiques, préservation du caractère arboré de la Commune et de la qualité de l’eau (1).

Aussi PROXIMITÉ ne le votera-t-il pas. A l’instar de la Commission Consultative d’Aménagement du Territoire et de Mobilité (CCATM), nous marquons notre désaccord sur ce projet pour les raisons principales suivantes :

    • l’avis négatif à l’unanimité de la CCATM
    • les remarques, formulées par la Zone de Secours, relatives aux mesures de sécurité, de prévention, de protection et de lutte contre les risques d’incendie, d’explosion et de panique (1)
    • l’importante déclivité est un point crucial qui n’a pas été intégré dans le projet
    • le quartier est déjà affecté par des eaux de ruissellement, la minéralisation des parcelles augmentera les problèmes dans le bas de la rue de Froidmont
    • la création de lots de fond pourrait créer un précédent juridique
    • l’inventaire du patrimoine arboré à préserver n’a pas été présenté, malgré la présence d’arbres exceptionnels ou remarquables et d’un grand verger
    • situées en intérieur d’îlot, les parcelles sont traversées de part et d’autre par le sentier communal, qui est très fréquenté tant par les écoliers que par les habitants du quartier qui se rendent à la gare de Rixensart.
    • le Plan Communal de Développement de la Nature (PCDN) n’a pas été consulté
    • les sentiers, dont celui de Belle-Dame, sont un patrimoine naturel à préserver

En matière d’urbanisme et de vivre ensemble, le meilleur appartiendrait-il au passé ?

Etienne DUBUISSON, Thierry BENNERT, Michel COENRAETS


(1) Déclaration de politique communale 2018 – 2024, votée par le Conseil communal le 27 février 2019
(2) ZONE DE SECOURS, Rapport de prévention incendie du 8 mars 2019 : Les voiries en impasse de plus de 30 mètres doivent présenter une largeur de 8 mètres ou doivent être équipées d’une aire de retournement à leurs extrémités. Le promoteur ayant opté pour un « Y » ou « T », l’aire de retournement doit s’inscrire dans un cercle de 22 mètres de diamètre, avec des rayons inférieurs de 10 mètres.
(3) Photo | Sentier Belle-Dame, juin 2019 © Eric de Séjournet

Les riverains de la rue du Monastère remettent le couvert

24 rue du monastère © eric de séjournet

Déjà en août 2012, une cinquantaine d’habitants de la rue du Monastère adressèrent à la commune une pétition pour s’insurger contre le trafic de transit et la vitesse des automobilistes. Elle fut suivie le 29 mai 2013 par une interpellation citoyenne faite par le porte-parole des riverains (→ Interpellation citoyenne au Conseil communal, in Carnets de Proximité du 10 juin 2013)

Plus de six années plus tard, les riverains de la rue du Monastère remettent le couvert. Dans une pétition ’pour une sécurisation concertée’, et adressée au Collège des Bourgmestre et Echevins, 115 signataires demandent le respect de la signalisation routière, la réduction du trafic, la sécurité des usagers faibles et la suppression des nuisances sonores.

D’autres habitants se sont également exprimés et ont remis à la commune une contre-pétition avec une proposition de solution.

Le Collège a réagi le 20 décembre 2018 et a proposé aux riverains une concertation (→ 20181220 Réponse du Collège aux riverains de la rue du Monastère).

Eric de Séjournet

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(mise à jour le 25 janvier 2019)

Rixensart est la deuxième commune la plus densifiée du Brabant wallon !

Dans une récente publicité électorale NAP-MR, on peut lire que « si l’augmentation de la population en Belgique a été (…) sur les 12 dernières années de 7,63%, Rixensart a, sur cette même période, enregistré une hausse de 4,8% (….). Cette croissance est donc deux fois moindre que la moyenne nationale », conclut la NAP-MR dans son articulet (1).

Désinformation … ‘fake news’ ?

Pour démontrer qu’à Rixensart, l’accroissement de la population est « attentivement géré », le raisonnement débute par une grossière erreur d’arithmétique en affirmant que la croissance nationale de 7,63% est deux fois plus importante que celle de Rixensart (4,8%) ! Cette affirmation est accompagnée de pourcentages sans faire référence à leur source.

Le raisonnement est d’autant plus fallacieux que la comparaison entre les données communales et nationales n’a aucun sens et ne prouve rien. En effet, le taux de croissance national est très différent d’une région à l’autre. Le taux de croissance en Flandre qui représente soixante pourcents de la population belge, est le double de celui de la Wallonie (2). Il serait dès lors plus correct de comparer éventuellement le taux de croissance de Rixensart avec celui de la Wallonie….

Par contre, la NAP-MR néglige un élément important : l’accroissement de la population est plus rapide dans le Brabant wallon que dans toutes les autres provinces. Cette augmentation de population est estimée à 12 % dans les 15 prochaines années (3) et est considérée, par le Président du Parlement wallon, comme « un des grands défis auxquels il faudra répondre à l’avenir » (4). Et cela vaut pour Rixensart, évidemment.

Ce que la NAP-MR oublie également, c’est que Rixensart avec ses 1267 habitants par km², est, après Waterloo, la commune la plus densifiée (5) des 27 communes que compte notre province (6).

CQFD.

Etienne DUBUISSON


(1) NAP-MR (publication électorale), Rixensart sous la loupe § 4 – Urbanisme, juillet 2018
(2) 
En 2017, en Flandre, la population a augmenté de 0,6% tandis qu‘en Wallonie, l’accroissement n’est que de 0,3%
(3) 
SPF Economie – Statbel – Bureau du Plan 2017 et DGStat
(4) ANTOINE 
André, Président du parlement Wallon, in La Libre Belgique du 9 août 2018
(5) 
Densité de population à Rixensart :1267 habitants/km² (cfr SPF Economie – Statbel – Bureau du Plan 2017)
(6) 
Densité : La Hulpe 469 habitants /km², ville de Wavre 817, ville d’Ottignies 957, ville de Nivelles 468
(7) Nota bene : dans le classement des communes wallonnes les plus densifiées, Rixensart est classé 250ème sur 262 communes (cfr Service Public Fédéral Économie)

Quel avenir pour Rixensart ?


Le 1er janvier 2018, Rixensart comptait 22381 habitants soit 1029 habitants de plus qu’en 2006 à la même date (1). En d’autres termes, cela signifie que, depuis 12 ans, notre commune voit sa population augmenter en moyenne de 7 nouveaux habitants par mois ! L’augmentation de ces dernières années est d’autant plus impressionnante sachant que durant la période précédente, de janvier 2000 à janvier 2006 (2), on comptait une croissance moyenne de seulement 1,5 nouvel habitant par mois (3). Ajoutons qu’avec ses 1754 hectares et ses 1276 habitants au km² (4), Rixensart est devenue une des deux communes les plus densifiées de la province du Brabant wallon.

Sans tenir compte des constructions individuelles à venir, il faut s’attendre à encore 377 nouveaux logements supplémentaires répartis de la manière suivante :

Genval

– Papeteries phase 3 actuellement en construction : 132 logements, qui s’ajoutent aux 225 logements de la phase 1 et 2

– Rue de Rixensart : 3 maisons unifamiliales. Projet de transformer en 2 studios 2 appartements et 1 maison de transit et d’insertion (Plan d’ancrage 2014-2016)

– Hôtel Normandie : 11 logements en projet à Genval – (Ref : Collège communal du 15 novembre 2017).

– Fond Tasnier : 9 logements à construire (Plan d’ancrage 2014-2016)

– Poirier Dieu : 165 logements prévus (Ref : Conseil communal du 16 décembre 2015)

– Rue de Limalsart : 12 logements en construction.

– Rue du Tilleul : MRS de 150 lits prévus.

Rixensart

– Terrain en face du Monastère des Bénédictines : 23 logements (Ref : dossier déposé au Service Urbanisme)

– Cure de Rixensart : 11 appartements en prévision après agrandissement du bâtiment (Ref : Hommes et Patrimoine – novembre 2017)

– Rue Haute : transformer une maison unifamiliale en 3 appartements (Plan d’ancrage 2014-2016)

Rixensart urbanisme montage.jpg

Rosières

– 6 appartements dans la cure (Plan d’ancrage 2014-2016)

Montage Rosières

Conscient de ce phénomène et dans la perspective d’une politique à long terme, il y a tout lieu de se demander s’il ne faudrait pas, dès maintenant, freiner ce rythme et résister à la pression foncière. En effet, une politique du logement responsable ne peut être maitrisée ni même établie en dehors d’un plan plus global intégrant les perspectives d’accroissement de la population, les problèmes de mobilité et les possibilités offertes par les infrastructures et structures publiques communales existantes.

En ce qui concerne la population, la note de politique générale 2012 de la majorité actuelle fixe à 25000 habitants le seuil « à ne pas dépasser dans les 20 prochaines années ». Or, compte tenu des « projets » immobiliers et du fait que la composition moyenne des ménages est de 2,4 personnes (5), on est en droit de penser que nous dépasserons rapidement ce nombre avec quelque 900 nouveaux habitants à prévoir dans un avenir très proche.

Nous devons être conscients qu’une politique du logement mal contrôlée peut avant tout mettre en péril, à moyen terme, l’équilibre social et toute la physionomie de la commune ainsi que le charme et les qualités de vie recherchés par les Rixensartois et auxquels ils ont droit, … c’est très concrètement, une diminution du bien-être général par une dépréciation du bien commun!

Qu’en sera-t-il de la mobilité ? Le service Mobilité de la commune estime que « le taux de motorisation des ménages tourne autour de deux, voire plus, dans une commune comme Rixensart » (6). En août 2017, le parc automobile de Rixensart comptait 14286 véhicules avec une croissance estimée à 1,1% par an (7). En ne tenant compte que des 365 nouveaux logements déjà prévus, le cap des 15000 véhicules sera très rapidement dépassé. De surcroît, nous devons également prendre en considération le trafic de transit qui, également en augmentation constante, accentuera d’autant plus, les problèmes de mobilité et de sécurité, tout particulièrement près de nos écoles, de nos gares, des infrastructures sportives et des grandes surfaces commerciales tout en multipliant, bien évidemment, les émissions de polluant ou les émissions de gaz à effet de serre qui affecteront encore un peu plus la santé humaine.

Enfin, qu’en sera-t-il des infrastructures scolaires … ? Seront-elles encore capables d’accueillir tous nos enfants ? … l’augmentation de la population ne sera-t-elle pas également une bonne raison pour justifier le développement d’autres commerces à grande échelle au détriment de nos commerces de proximité ?

Oui, notre commune se trouve, plus que jamais face à bon nombre de défis : défi démographique, défi d’aménagement du territoire, défi de mobilité, de sécurité.

Nous devons donc être bien conscients que, pour sauvegarder le bien-être des habitants, pour maintenir un tant soit peu ce qui reste de l’esprit villageois, il est, aujourd’hui, indispensable, de définir rapidement et avec l’ensemble des citoyens, quartier par quartier, une véritable politique qui s’attaque aux causes qui, inexorablement, dégradent notre espace de vie.

Mais déplorer les effets de cette situation ne suffit pas. Un bel objectif pour une véritable politique de proximité plus citoyenne !

Etienne DUBUISSON


(1) Depuis la fusion des communes, en 20 ans le grand Rixensart a vu sa population augmenter de près de 3350 habitants soit une augmentation mensuelle moyenne de 14 nouveaux habitants. 
(2) 21250 habitants le 1er janvier 2000 et 21352 habitants le 1er janvier 2006 
(3) Rapport annuel 2017 – Commune de Rixensart, p. 228 
(4) Densité à La Hulpe 469 habitants /Km² – ville de Wavre : 817 – ville d’Ottignies : 957 – ville de Nivelles : 468. 
(5) Rixensart – Politique générale en matière de logement – Programme communal d’actions 2014-2016 (p. 8) voté en conseil communal du 23 octobre 2013 
(6) Rapport du Collège des Bourgmestre et Echevins du 20 décembre 2017, p.23 
(7) SPF Economie DG Statistiques – situation en août 2017